"Cassetoi-pauvrecon.org et descendsitas-des couilles.net" sont-ils les nouveaux sites de référence de l'élysée ?

Publié le par PHILOU

undefinedIl y a quelques mois, juste avant le deuxième tour de l'élection présidentielle, un débat télévisé a opposé les 2 candidats à l'investiture Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy.
Je me souviens parfaitement des propos tenus à l'encontre de Mme Royal par notre monarque actuel lorsque cette dernière avait manifesté sa juste colère après les propos de M. Sarkozy concernant l'acceuil des enfants handicapés dans les milieux scolaires.
Mme Royal avait, disait-il, perdu son sang froid et ne donnait pas l'image de la personne capable d'exercer les fonctions suppremes.
Mais alors , l'attitude et les propos tenus à l'encontre du pecheur breton ou du badaud du salon de l'agriculture seraient-ils eux de nature à relever l'image d'un président qui ne doit pas perdre son "sang froid" ?
Serait-il le premier chef d'état à  etre chahuté ou insulté pour que le langage utilisé puisse se justifier et rejoindre  ainsi celui des jeunes des banlieues qu'il a lui -meme traité de racaille ?
Non, je ne suis pas d'accord avec ce type de "réforme" des propos élyséens meme si certains admirateurs ou bouffons de l'UMP pensent qu'au moins lui " IL EN A " et qu'il est en rupture avec le conservatisme hypocrite des biens pensants.
Au moment où l'on veut essayer d'améliorer l'éducation de nos enfants et de leur inculquer une morale avec un devoir de mémoire ( Guy Moquet ou la SHOA ) l'exemple doit venir d'en haut et de tels propos , diffusés à grands flots sur internet sont inadmissibles et ne donnent pas une image digne de notre pays.
D'ailleurs , je vous invite à lire l'article qui suit, diffusé dans le grand quotidien espagnol "EL PAIS" et signé Lluis Bassets , sur la France vue de Madrid.
ESTOCADE. SARKOZY CE GRAND MALADE.

"Les français ont un problème. Ils croyaient avoir un superprésident, un hyperdirigeant capable de les sortir de la dépression et de la décadence, et voilà qu'ils ont écopé d'un président comme ils en ont déjà connu beaucoup d'autres : à savoir malade, limité, qu'il faut dorloter et protéger tout en s'organisant pour que la France tourne et que le gouvernement et les institutions fassent leur devoir. La maladie dont souffre Sarkozy n'a pas la gravité du cancer de la prostate de Mitterand, mais elle touche un organe vital s'il en est : l'EGO. Celui du président est d'évidence atteint d'une hypertrophie probablement incurable.

En monarque thaumaturge qui par une simple imposition des mains devait augmenter le pouvoir d'achat, il a échoué au point de prononcer la formule maudite qui rompt les sortilèges : "Qu'est-ce que vous attendez de moi ? Que je vide les caisses qui sont déjà vides ? ".

En monarque philosophe,, il a manifesté les plus fortes réserves vis-à-vis des traditions républicaines, en exprimant avec désinvolture san affinité intellectuelle avec le pape. Il n'a pleinement triomphé que dans le role de sultan, seigneur en son sérial, paré des atouts qui passionnent un certain public - et manifestement aussi ses pairs. Le voilà fasciné par son propre pouvoir de séduction, son gout exquis et sa désinvolture. Mais ce triomphe-là a le don de déprimer beaucoup de Français car il rabaisse la république au niveau de la principaué de Monaco. "

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